Oyu Tolgoi, Ivanhoe Mines, Rio Tinto et la Mongolie

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Oyu Tolgoi, Ivanhoe Mines, Rio Tinto et la Mongolie

Oyu Tolgoi, Ivanhoe Mines, Rio Tinto et la Mongolie : combinaison gagnante ?

La Mongolie a signé mardi un accord avec le canadien Ivanhoe Mines, associé pour l’occasion à Rio Tinto, sur l’exploitation de gigantesques mines de cuivre situées dans le désert de Gobi à proximité de la frontière chinoise.

Le groupe anglo-australien Rio Tinto, partenaire stratégique de Ivanhoe Mines, a fait l’annonce de cet accord sur son site Internet, sans pour autant préciser le montant de l’investissement prévu, qui avait été estimé aux environs de 4 milliards de dollars (2,72 milliards d’euros) par le ministre des Ressources minérales et de l’économie, Dashdorj Zorigt.

L’accord signé à Oulan-Bator apparaît alors comme historique : il pourrait permettre au gouvernement de récupérer plusieurs centaines de millions de dollars pour avoir consenti à l’exploitation de la mine de cuivre et d’or d’Oyu Tolgoi par la société canadienne Ivanhoe Mines.

Six années de négociations auront été nécessaires pour aboutir à un accord sur l’exploitation de ce qui pourrait devenir une des plus importantes mines de cuivre au monde avec 450.000 tonnes potentiellement extraites chaque année, couplées à 330.000 onces d’or. Les premiers minerais de cuivre devraient sortir de la mine, appelée « la colline turquoise », à partir de 2013 et la production devrait atteindre un rendement maximal à partir de 2018.

Le gouvernement devrait posséder 34% du projet Oyu Tolgoi, ce qui devrait lui assurer des revenus réguliers pendant de nombreuses années.

Une aubaine pour le développement économique de la Mongolie ? La population est divisée : si hommes d’affaires se réjouissent de cet accord qui ouvrent les portes à d’immenses opportunités, d’autres restent sceptiques.

Le parallèle entre le destin de certains pays africains peut frapper les esprits : sous-sols riches, corruption et paupérisation de la population. Mais c’est oublier que la Mongolie, c’est avant tout une démocratie réelle et non de papier. Gageons qu’elle saura faire respecter ses droits et que la redistribution de cette manne financière sera utilisée à bon escient.

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