Un potager pour les familles nomades – étape 1

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Un potager pour les familles nomades – étape 1

Des légumes en plus de la viande

En Mongolie, les légumes frais coûtent chers et ne font malheureusement pas partie des habitudes alimentaires traditionnelles des Mongols. Ils sont souvent importés de l’étranger et sont de qualité aléatoire. Bien que la viande et les produits laitiers restent la base de l’alimentation des nomades. En ville et dans les villages, choux, oignons, pommes de terre et carottes se retrouvent petit à petit aussi dans de nombreux plats.

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Un potager près des dunes

Cette année, nous aidons les familles avec lesquelles nous travaillons au Petit Gobi à initier un potager communautaire. Nous avons pour projet de développer avec elles une petite production de légumes frais. Cette année, cette idée ambitieuse se matérialise donc par l’exploitation d’une parcelle d’environ 500 m². Celle-ci correspond plus ou moins à la taille d’un terrain de basket et si tout se passe bien, elle grandira d’année en année. La région du Petit Gobi  est située à 200 km à l’ouest de la capitale et comporte de nombreux écosystèmes. En plus de la steppe et des montagnes, s’y trouvent aussi les fameuses dunes d’Elsen Tasarkhai. Le sol est par conséquent particulièrement sec et sableux.

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Première étape

La semaine passée, nous nous sommes rendus sur place pour coordonner la préparation du terrain. Tous ensemble, nous avons délimité le terrain. Les nomades ont dégoté un tracteur muni d’une remorque artisanale afin de retourner la terre. Pour plus de photos, nous vous invitons à visiter notre page facebook.

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Et ensuite ?

Dans un deuxième temps, nous ensemencerons la terre en compagnie des guides et chauffeurs (que certains d’entre vous connaissent déjà !). Pommes de terre, carottes, oignons et salades sont au programme. Pour éviter que le bétail ne dévore les récoltes, nous délimiterons le potager d’un grillage et de quelques arbustes d’argousier.

Une fois mis sur pied, les familles devront alors s’organiser afin d’arroser et entretenir les cultures. Les voyageurs de passage pourront mettre la main à la pâte si nécessaire et si l’envie est présente. Ils pourront aussi, déguster les produits de la récolte. En voyageant sur le circuit Yourtes et Rencontres qui propose une longue immersion chez les familles du Petit Gobi, vous en aurez certainement l’occasion.

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